LE CONCORDE
Le concorde, le seul avion de ligne supersonique de l’histoire, passionne, fascine. Il est portant déjà un lointain souvenir pour la plupart d’entre nous, visible uniquement dans les meilleurs musées du monde, tellement il est rare.
Avion conçu par sud-aviation ( ancêtre d’AIRBUS ) et de British Aircraft Corporation, il est, à lui tout seul, l’idéal de l’aviation, selon les gens de l’époque. Appelé à devenir un avion pionnier, ouvrant la voie à une toute nouvelle façon de voler. Nous retiendrons pourtant aujourd’hui un appareil incroyable, mais un échec commercial.
PHOTOGRAPHIES
Cette photographie incroyable, date d’avril 1985. Elle est la seule photo du concorde volant à mach 2.2 ( 2.179 km/h ).
Il s’agissait du vol British Airways reliant Londres à New-York.
L’avion de chasse de la RAF ( Tornado attack fighter ) qui à pris cette photo n’a pu le suivre que le temps de la prise, avant de devoir le lâcher.
Le cockpit de cet avion est très exiguë, à l’image de son nez très fin.
Comme tout avion de l’époque, le concorde avait besoin de trois pilotes. Le Commandant de bord, à gauche, de co-pilote à droite, et à l’arrière, le mécanicien de vol. La technologie évoluant, cette fonction a quasiment disparu aujourd’hui.
Notez le nombre de cadrans et de boutons. Difficile de s’y retrouver.
En effet, chaque cadrans et boutons ont une fonction unique. Les avions récents n’ont pas moins de système que le CONCORDE, au contraire ils ont en mêmes plus, mais ils sont regroupés sur un seul et même écran ! De tel façon qu’un bouton d’A320 peut représenter un dizaine d’actions d’un pilote de CONCORDE..
La cabine est très simple. Monocouloir, elle est disposée en 2 x 2.
Pour un avion transatlantique, la cabine du CONCORDEE était très petite !
Paradoxalement, c’était pourtant un avion réservé à une « élite », le prix du billet étant très élevé.
Mais cette petite taille est compensée par le faite qu’un Paris – New York ne durait que 3 heures 30 ! Dans un TGV vous n’avez pas plus de place !
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
CONCORDE 001, F-WTSS, aujourd’hui exposé au musée du BOURGET
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Envergure : 25,56 m
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Longueur : 62,13 m
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Hauteur : 12,22 m
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Largeur de la cabine : 2,63 m
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Type de moteur : Rolls-Royce Olympus 593
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Poussée au décollage : 17,4 tonnes x 4
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Poids maximum au décollage : 185 tonnes
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Poids maximum à l’atterrissage : 111 tonnes
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capacité carburant : 96 tonnes
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Nombre de sièges : 92
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Rayon d’action : 6500 Km
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vitesse de croisière : Mach 2.02
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Altitude de croisière : entre 15 000 et 20 000 m
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Longueur de piste au décollage : 3 600 m ( charge max )
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Longueur de piste à l’atterrissage : 2 200 m ( charge max )
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Équipage : 3 PNT, 6 PNC
MOMENTS CLES
1962 : Lancement du programme CONCORDE. C’est le 29 novembre que la France et la Grande Bretagne signent, à Londres, l’accord de lancement.
1964 : A la demande des compagnies, Sud-Aviation et BAC annoncent des modifications majeures.
1966 : 1er avril assemblage du CONCORDE 001 à Toulouse. 1er juin à MELUN – VILLAROCHE début des essais du réacteur Olympus 593 B.
1969 : Le 2 mars premier vol du 001 immatriculé F-WTSS à Toulouse entre les mains d’André Turcat. Le 9 avril, c’est au tour du 002 des Anglais. Le 1er octobre premier vol supersonique.
1970 : 4 novembre, le 001 vol à mach 2 pendant 1h20.
1972 : 28 juillet premières commandes officielles par Air France et British Airways. Toutes les autres compagnies intéressées n’ont jamais passées commandes.
1973 : Le 30 juin, le 001 vole pendant 74 minutes dans l’éclipse de soleil au dessus de l’Afrique. Ce record ne pourra être battu qu’en 2150. Faut-il encore avoir l’avion qui puisse le faire.
1974 : Le 17 juin, course entre CONCORDE et un 747. Le F-WTSA à le temps de faire un aller retour entre Boston et Paris ( en 6 h18 escale comprise ), pendant que le 747 n’a pu faire que l’aller !
1975 : Le 9 octobre CONCORDE reçoit son certificat de navigabilité de type n°78. Le 19 décembre Air France est livré de son premier avion, le F-BVFA.
1976 : Premier vol commercial d’Air France entre Paris et Rio. Premier vol pour British Airways entre Londres et Bahreïn.
LES AVIONS AIR FRANCE
Air France fut l’ivrée de 7 CONCORDE au total.
La compagnie à pourtant finie son exploitation en 2003 avec plus que 5 dans sa flotte.
Voici chaque exemplaire dans le detail.
Le F-BTSC
Numéro de série 203 il fut livré en 1978 à la compagnie.
En 1989 il a transporté le pape Jean-Paul II.
Le 25 juillet 2000 cet avion à eu un grave accident au décollage. Il s’est écrasé 2 minutes plus tard sur la commune de Gonesse. Nous y reviendrons plus tard.
Le F-BVFA, numéro de série 205
Livré à Air France en 1975. Il a accumulé 17 824 heures de vol avec 5874 atterrissages. Il est sortie de service en 2003. Il est aujourd’hui exposé au Smithsonian’s new Air ans Space Museum de Washington.
Il fut aussi occasionnellement l’avion du président Giscard D’Estaing.
Après l’accident de 2000, il reprend son certificat de navigabilité le 31 janvier 2002.
Le F-BVFB, numéro de série 207.
Livré à Air France en 1976. Il cumule à sa sortie de service 16 443 heures de vol avec 4868 atterrissages.
C’est cet avion qui réalisera symboliquement le dernier vol commercial du CONCORDE le 3 juin 2003 lors d’un vol spécial entre New-York et Paris.
Il est aujourd’hui exposé au musée de l’automobile et des technologies de Sinsheim en Allemagne.
F-BVFC, numéro de série 209.
Livré en 1976 à Air France. Il cumule 14 322 heures de vol et 4590 atterrissages.
Il fut occasionnellement l’avion du président MITTERRAND.
Il est aujourd’hui exposé à Toulouse.
C’est le dernier CONCORDE à avoir réalisé un vol à destination de NEW-YORK en 2000 le jour même de l’accident, et le premier à avoir retrouvé son certificat de navigabilité en 2001.
F-BVFD, numéro de série 211.
Livré à Air France le 10 février 1977 il fut lourdement endommagé à DAKAR le 28 novembre 1977 lors d’un atterrissage trop rude.
Il a été réparé mais les modifications le rendent encore plus gourmand en carburant. Il est alors retiré du service en 1980 après 5814 heures de vol.
Il servi de pièce de rechange pour les autres avions Air France, puis il fut complètement démantelé en 1994.
Il existe encore la partie centrale du fuselage à Dugny, à côté du Bourget, mais elle est laissé à l’abandons, et pas accessible au public.
F-BTSD, numéro de série 213.
Il fut livré en 1980 après deux ans de location par Air France. Il cumule 12 976 heures de vol avec 4282 atterrissages.
En 1996 il a porté une livrée très spéciale de Pepsi Cola.
Il est aujourd’hui exposé au musée du BOURGET.
Il fut lui aussi occasionnellement l’avion du président MITERRAND.
F-BVFF, numéro de série 215.
Il cumule 12 421 heures de vol avec 3963 atterrissages. il fut livré en 1980. Le petit dernier de la flotte.
Il s’agit du seul concorde que Air France possède encore officiellement. Il est aujourd’hui exposé sur trois piliers à l’aéroport de Roissy, à proximité du siège social d’Air France-KLM.
LA FIN DU CONCORDE
Après 25 ans de bons et loyaux service, Air-France met fin en 2003 au service du CONCORDE. Un déchirement pour tout les passionnés, mais un véritable soulagement pour la compagnie, qui ne savait plus quoi faire de cet avion.
Pour se remettre dans le contexte de l’époque, en 1962, date du lancement du programme concorde, le prix du carburant n’est clairement pas une priorité !
Mais en 1976, année des premiers vols commerciaux, nous sommes en plein choc pétrolier. Le prix du kérosène est devenu très chère ! Il faut pas oublier que en vol supersonique, Concorde consomme 1 tonne de carburant en 3 minutes.
Si bien, que le prix du billet sur Concorde est énorme, et est réservé à une élite. un aller retour Paris-New-York pouvait coûter jusqu’à 12 000 euros.
Dès ses débuts, CONCORDE n’était pas rentable !
Alors pour le rendre le plus rentable possible, Air-France va en faire un avion charter. Pour des sociétés, pour le président Français, pour des tours du monde.
Air France va même se risquer à mettre les couleurs de PEPSI, tel un panneau publicitaire.
En 2003, c’est donc un véritable soulagement pour Air-France de se débarrasser de cet avion qui volait de moins en moins, au profit d’autres avions bien plus rentables et économiques.
Se qui vaut sa longévité au service d’Air France malgré tout s’est sans nul doute la volonté politique de promouvoir à l’international le savoir faire Francais.
Accident du 25 juillet 2000
Le 25 juillet 2000, à 16 heures 42, le vol Air France 4590 s’aligne sur la piste 26 droite de Roissy.
Il s’agit d’un vol charter à destination de New-York, avec 100 passagers à bord et 9 membres d’équipage.
Quelques seconde plus tard, alors que l’avion est élancé sur la piste, les pilotes notent une perte de poussée du moteur n°2. Puis l’avion prend feu.
Ne parvenant pas à prendre de l’altitude, les pilotes demandent une piste de l’aéroport du Bourget, se trouvant sur la gauche. Mais l’avion n’y parvient pas. 90 secondes après son décollage, le F-BTSC s’écrase sur un hôtel de Gonesse, dans l’axe des pistes, coutant la vie au total à 113 personnes ( dont 4 personnes dans l’hôtel ).
Afin de déterminer les raisons de l’accident, le Concorde est interdit de vol pendant plus d’un ans.
Le BEA ( bureau enquête et accident ) conclu que c’est l’éclatement d’un pneu qui a percé un réservoir.
En effet, un DC-10 de Continental Airlines qui a décollé juste avant le Concorde, a perdu sur la piste un morceau métallique. Lors de son décollage, le Concorde a roulé dessus. Ceci a fait éclater le pneu causant de grave dommages au fuselage. Un réservoir a été percé, et le carburant qui s’en est échappé à pris feux.
Il s’agit du seul accident que le Concorde est connu. Et même si la conception même de l’avion n’est pas mise en cause, Concorde à pris un gros coup.
Il est reconnu de tous, que CONCORDE à marqué l’histoire de l’aéronautique. Beau pour certains, une merveille de technologie pour d’autres.
Se qui est sur, c’est que le programme CONCORDE à marqué un tournant dans l’aéronautique mondiale, et plus particulièrement dans l’aéronautique Européenne, ouvrant la voie à une collaboration de si que deviendra plus tard : AIRBUS.
Où voir CONCORDE de nos jours ?
MUSEE DU BOURGET :
Au musée de l’air et de l’espace du bourget vous avez deux Concordes ! C’est unique au monde.
Vous avez le 001, premier Concorde a avoir volé. Et le F-SD de Air France. C’est d’ailleurs l’un des seuls à avoir son circuit hydraulique de nez encore fonctionnel. Il est utilisé à certaines occasions.
Les visiteurs peuvent même entrer à l’intérieur des Concordes pour les visiter.
MUSEE AEROSCOPIA :
Le musée de l’aéronautique non loin d’AIRBUS à Toulouse.
Il a perdu sa livrée Air-France, mais là aussi les visiteurs peuvent entrer à l’interieur.
Vous pouvez aussi entièrement gratuitement contempler ce dernier Concorde à l’aéroport de Roissy.
Personne ne peut le visiter, mais il est placé sur trois pilonnes, comme si il était au décollage.
Il se trouve route des peupliers 95 700 Roissy-En-France. Air France en est encore aujourd’hui propriétaire.
